La 36e mission archéologique au Ramesseum a été officiellement ouverte le 25 octobre dernier. Elle se déroulera jusqu'au 18 décembre. Cette mission portera commechaque année sur le cavalier de déblais, les secteurs économiques et le temple.

Le dégagement de l'allée processionnelle côté sud se poursuit cette année. Ce chantier, en cours depuis des années, est de retirer le cavalier de déblais pour pouvoir dégager les côtés du temple et de son allée aménagée sur 3 côtés. Ce cavalier encombre le site depuis un siècle : plusieurs mètres de hauteur et de largeur, nécessitant le retrait de plusieurs tonnes de terres et de sables chaque année. En 2 semaines, plusieurs mètres du dallage d'origine ont pu être découverts et nettoyés.

L'autre grand chantier est le zone du sanctuaire qui va enfin renaître. L'objectif est de matérialiser au sol les murs et les salles du sanctuaire. Les fondations avaient été dégagées mais ce secteur était resté à l'écart de tout chantier archéologique.

Que se passe-t-il à Amarna à la mort d’Akhenaton ? Qui prend le pouvoir ? Qui est le nouveau pharaon ? 

Spoiler : ce n’est pas Toutankhamon qui succède à Akhenaton !

Une véritable enquête ! François Tonic (historien, fondateur & rédacteur en chef de Pharaon Magazine) revient sur la succession d’Akhenaton. 3 ans durant lesquelles les autorités tentent de minimiser la défaite militaire en Syrie, de surmonter une épidémie, et de trouver un successeur. Mais qui est donc le successeur d’Akhenaton ? Où est le jeune prince Toutankhaton ? Pourquoi n’est-il le nouveau pharaon d’Egypte ? Qui est la mystérieuse femme-roi qui monte sur le trône ? 

Une conférence exceptionnelle sur une période charnière du Nouvel Empire par François Tonic de Pharaon Magazine

Conférence de l'association AEREA du Chesnay.

Salle des fêtes de l’ancienne Mairie 

52 rue de Versailles, 78150 Le Chesnay-Rocquencourt 

Accueil & buffet à partir de 19h30

Début de la conférence à 20h

Tarifs : 15 € pour les non-adhérents à l'association, 10 € pour les adhérents

Informations et inscriptions : aerea.jmd@gmail.com

Le Sinaï était une zone étroitement surveillée et indispensable pour les Egyptiens. Outre les ressources naturelles, des "routes" permettaient de rejointe le Proche-Orient. L'une d'eux était le chemin d'Horus. Elle était rythmée par des forteresses et fortins, comme on peut le voir sur les grands reliefs des guerres de Séthy Ier à Karnak.

Sur le site de Tell el-Kharouba, dans le Sinaï Nord, une équipe égyptienne a dégagé une vaste forteresse du Nouvel Empire. Le plus important mur d'enceinte fait 105 mètres pour une hauteur de 2,2 mètres. Il était percé d'une porte secondaire. 11 bastions et tours étaient aménagés sur cette portion du mur.

Un autre secteur a dévoilé un mur en zigzag de 75 mètres de long, typique du Nouvel Empire.

Un dépôt de fondation datant de Thoutmosis I a été découvert, confirmant la datation, relativement tôt dans la 18e dynastie.

Les archéologues estiment que le forteresse avait une superficie de 8 000 m2. Une autre forteresse, peut-être plus ancienne, fut découverte à 700m de la nouvelle trouvaille dans les années 80.

Le méroïtique était la langue du royaume de Koush, dans l’actuel Soudan, attestée dans plus de 2000 textes. Son écriture a été déchiffrée en 1911, mais la langue elle-même, disparue sans descendance, n’est encore qu’en partie traduite.

Parmi les inscriptions les plus difficiles à comprendre figurent une vingtaine de textes royaux, retrouvés dans les temples et comportant chacun la mention initiale du souverain qui l’a fait graver. La plupart du temps, il s’agit de stèles en pierre dure. La plus ancienne connue est la grande stèle du roi Taneyidamani, vers 150 av. J.-C. La plus récente, celle du roi blemmye Kharamadoye, postérieure à la chute du royaume de Méroé, date de 410/420 de notre ère.

La partie la mieux comprise de ces inscriptions est la titulature royale, qui occupe les premières lignes quand elles sont conservées. Jusque récemment, on ne pouvait presque rien comprendre des textes variables qui suivent ces titulatures. De récentes avancées ont permis de traduire une partie de ces passages abscons. On trouve par exemple des récits de campagnes militaires, avec décompte des ennemis morts ou capturés et du butin que l’on en a tiré. Si le nombre de textes et leur longueur restreinte ne permettra pas de révolutionner l’histoire antique du Soudan, ce patient travail de déchiffrement est important pour la compréhension de certains aspects de cette ancienne culture africaine.

Claude Reilly travaille dans cette conférence les dernières avancées dans le déchiffrement cette écriture : https://youtu.be/uiqpPtw6raM?si=C_fiYfeyCfCRsjCp