Depuis plus d'un siècle, le mastaba d'Akhethetep est l'une des attractions des collections égyptiennes du musée du Caire. Des dizaines de blocs ont été transportés de Saqqarah à Paris pour pouvoir reconstituer une partie du tombeau du fonctionnaire.
Parfois on découvre des objets que l'on voit sans voir dans les musées. Lors d'une de nos visites à la collection égyptienne du Louvre (Paris), nous avons "vu" cette grande stèle noire, dont il ne reste qu'une moitié.
Il s'agit d'une copie du décret de Canope datant du règne de Ptolémée III (246-222) qui réforme le clergé égyptien et instaure l'année bissextile (cette tentative échoua). Ce monument était gravé dans les 3 écritures : hiéroglyphes, démotique et grec. Le texte est aujourd'hui très peu lisible. La partie grecque est celle que l'on voit le mieux.
Il y a quelques mois le musée du Louvre a pu reconstituer un oushebti (statuette funéraire) du pharaon Amenhotep III.
Jusqu'à présent, le musée possèdait uniquement la partie basse de l'objet (jambes et pieds). Ce fragment était rentré dans les collections en 1943. En 2014, le musée a acheté le haut d'une statuette funéraire royale qui était le buste du fragment...
Les deux fragments ont été assemblés. Il ne manque plus que la tête...
La situle est un récipient muni d'une anse pour faciliter son transport et son usage. Elle est souvent en bronze. Le mot situle vient du latin "situla". En Egypte, la situle est souvent représentée sur les scènes de libations et d'offrandes de liquides, notamment dans les temples gréco-romains.
Le cercueil de type rishi est caractéristique de la 17e dynastie à Louxor et d'une partie de la 18e dynastie. Rishi est un mot arabe signifiant "plume". En effet, ces cercueils sont décorés de plumes. Nous connaissons des cercueils royaux de type rishi mais aussi de personnes non-royales comme la récente découverte à Louxor.
Bien que nous ne connaissions pas l’origine du conflit entre
Thèbes et Avaris, l’affrontement débute réellement avec Séqénenré. Il succède à
Sénakhtenré. Nous
avons la chance de posséder la momie du roi. Les spécialistes estiment l’âge du
défunt à 30-40 ans. Les mutilations multiples et
l’expression de grande douleur de la momie prouvent
la fin atroce du roi, suite à un combat que l’on peut imaginer violent quelque
part au nord de Thèbes (au-delà d’Abydos ?), peut-être
lors d’une expédition militaire contre les Hyksos.
Le point de départ de l’exposition égyptienne du
Puy-en-Velay est ledésir politique de la ville auprès de l’ancien directeur
du musée du Louvre de créer un événement nous a précisé Jean-Luc Bovot (musée
du Louvre). Il a fallu trouver l’axe de l’exposition, définir les objets, le
lieu d’exposition, les dates. « Il fallait trouver un sujet un peu
original, avec un clin d’œil avec le Puy-en-Velay » précise M. Bovot.
par François Tonic (rédacteur en chef de Pharaon Magazine)
Les visiteurs des galeries du Louvre passent souvent
rapidement sur cet objet. Quelques explications et l’on passe à la salle
suivante. Revenons ce mois-ci sur ce couteau qui mérite une étude attentive de
par sa qualité de fabrication, mais surtout sur son décor, surprenant.
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