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Ouadj our : la mer ou pas la mer ?

A l'occasion de la sortie de la sortie de "Ecrits sur l'art égyptien" de Claude Vandersleyen (éditions Safran), nous avons voulu republié un article paru il y a quelques années sur un des sujets favoris de l'égyptologue belge : Ouadj our. Sujet controversé, le travail de M. Vandersleyen sur ce terme fut souvent rejeté, parfois, sans aucune analyse, ni contre-enquête.

Par François Tonic (pharaon magazine)

Depuis plus de 150 ans, un terme égyptien, composé de deux signes hiéroglyphes gêne les égyptologues : Ouadj Our. Comment le comprendre ? Comment le traduire ? Que représente-t-il réellement ? Contre vents et marées, et critiques acerbes, l’égyptologue belge Claude Vandersleyen, depuis bientôt 30 ans, tente de répondre à ces questions dont les réponses ont des conséquences historiques et archéologiques. Revenons sur l’énigme et le mystère Ouadj our !

Claude Vandersleyen, un des plus grands égyptologues francophones actuels, travaille depuis presque 30 ans sur la question et a amassé une quantité incroyable de documents. Mais son analyse, son interprétation laisse au mieux les autres chercheurs froids, le plus souvent, on ignore son travail ou les critiques fusent, plus ou moins fondées, ainsi que des contre-analyses, régulièrement mal assurées. Comment peut-on oser remettre en question quelque chose d’acquis depuis plus d’un siècle ? Et ce, même si des égyptologues ne purent qu’être étonnés de retrouver la mer (traduction habituelle de ouadj our) dans certains contextes. Ainsi, comment justifier que nos amis les crocodiles puissent nager dans la mer ou que le pharaon Akhenaton voit de son palais la mer, alors que son palais situé à Amarna est au cœur de la Moyenne Égypte, à plusieurs centaines de kilomètres de toute mer !

Les enjeux du terme ouadj our

Au-delà de sa compréhension, voire de sa traduction, quels enjeux un simple mot pourrait-il avoir sur l’histoire de l’Égypte ancienne ? Tout d’abord, cela remettrait en cause notre compréhension du pouvoir du pharaon sur le delta du Nil, permettrait de mieux identifier les peuples Rekhyt et les Haou Nebout et redessiner toute une partie de la réelle sphère d’influence de l’Égypte, ou encore redéfinir la marine de haute mer et même mieux, préciser la nature du pays de Pount ! Comme vous le constatez, les enjeux sont immenses pour l’archéologie et l’Égypte.

Les Égyptiens ne connaissent pas la mer !

L’égyptologue belge, à juste titre, dans son dernier opus, Le delta et la vallée du Nil, le sens de ouadj our (Éditions Safran, 2008), rappelle les commentaires des voyageurs et historiens grecs. Et il en ressort un troublant élément : les Égyptiens n’avaient pas de dieux de la mer à l’instar d’un Poséidon. Plutarque écrit que les Égyptiens haïssent la mer et la comparent à Seth (ou plutôt à Typhon). Un constat en ressort : pas de dieux de la mer, et la mer n’appartient pas au contexte quotidien des Égyptiens. La seule eau visible chaque jour est le Nil, le fleuve traversant le pays. Et si ouadj our signifie mer, pourquoi de nombreux dieux se réfèrent-ils à ouadj our ou en sont-ils les dieux, alors qu’Hérodote et d’autres précisent que les Égyptiens n’ont pas de dieux de la mer. N’est-ce pas une contradiction ?

La confusion vient des textes tardifs et en particulier d’un texte royal, le décret de Canope, datant de Ptolémée III. Dans le catalogue de Claude Vandersleyen, ce texte porte le numéro 37 et se présente ainsi : « Ils firent envoyer du blé en Égypte depuis le Réténou oriental, le pays des Keftyou et l’île de Salamine (?) qui est comme ce qui est au milieu de ouadj our, de même que depuis d’importants pays des collines (?) ». Dans ce contexte précis, aucun doute à avoir, le scribe parle de la Méditerranée.  Mais dans les autres textes, quand on parle des îles au milieu de ouadj our, des Haou Nebout, parle-t-on encore de la Méditerranée et plus précisément des îles de la mer Égée et des Grecs ? Ou est-on dans un contexte purement égyptien ? Nous le verrons un peu plus loin dans l’article.

Mais alors qu’est-ce que ouadj our ?

À cette question, d’apparence simple, les réponses sont multiples. Claude Vandersleyen note, toujours en s’appuyant sur les textes, que ouadj our apparaît quasiment toujours avec l’inondation, sa fertilité, les terres qu’elle inonde. Mais ouadj our est d’une incroyable diversité et complexité. Parmi la traduction du mot, on trouve « le grand vert ». Le grand vert peut en effet être lié à l’inondation ou plutôt à son retrait, qui laisse les terres fertiles, propices aux cultures.

Ouadj our est lié à de nombreuses divinités, et ce dès l’Ancien Empire (plus ancienne mention du mot). Les plus anciennes représentations de ces dieux ouadj-our sont des êtres obèses, barbus que les égyptologues appellent des Nils. Ils se trouvent dans le temple funéraire du roi Sahourê à Abousir (sud du Caire). Il existe aussi des mentions liant Amon, Sobket, Khnoum, Ptah, Khonsou… à Ouadj our. Mais ouadj our est aussi un dieu en tant que tel. Dans son dictionnaire des dieux égyptiens, J-P Corteggiani écrit qu’il est une « personnification des zones inondables de l’Égypte ». Et l’une des figures des Nils se nomme ouadj our.

Comme nous l’avons dit plus haut, nos chers crocodiles, mais aussi hippopotames, nagent, vivent dans ouadj our. Or, comme le note Vandersleyen et Corteggiani, cela ne peut se faire que dans de l’eau douce ! Jusqu’à preuve du contraire, ces animaux ne vivent pas dans de l’eau salée, dans la mer ! Nous connaissons par les textes un ouadj our à Kom Ombo, un des lieux de culte de Sobek, dieu crocodile. Un autre ouadj our existe au Fayoum, lié aussi à Sobek.

Plus étonnant peut-être, les références de ouadj our avec Horus et Osiris. Concernant Osiris, n’oublions pas que c’est aussi le dieu de l’eau fécondante (fleuve, inondation). De très nombreux, voire la quasi totalité du corpus de textes ouadj our font référence à l’inondation.

Mais ouadj our est-il le Nil, l’inondation ou des terres inondables ? En réalité, un peu tout cela à la fois. Les textes parlent d’ailleurs du territoire, des terres de ouadj our, que l’on y trouve des collines, des montagnes, que l’on peut le traverser à pied !

Des îles dans le delta…

Dans son étude, Vanderlseyen s’attarde longuement sur le delta du Nil. Car un des nœuds de l’énigme ouadj our se situe là, dans cet immense triangle vert. Et on y retrouve ainsi la notion des îles de ouadj our, des îles au milieu de ouadj our. Si ce ne sont pas des îles maritimes, qu’est-ce ?

Aujourd’hui l’inondation n’existe plus. Mais lorsqu’elle existait, elle envahissait le delta et formait des îles (à partir) des collines normalement à sec. Des témoignages du XIXe siècle confirment ce paysage (Amelia Edwards, rapporté par Alexandra Nibbi). Et le pays des collines, géographiquement insaisissable, pourrait se localiser dans le delta !

… et l’identification de ces peuples

L’histoire égyptienne rappelle aussi que de nombreuses terres du Delta échappaient totalement, ou presque, à l’autorité du pharaon. Ces terres étaient dangereuses et régulièrement, les armées de pharaon allaient piller, détruire, soumettre ces peuples hostiles. De telles campagnes militaires eurent lieu ainsi sous Aménophis III, Touthmosis III ou Ramsès II. Ces îles au milieu de ouadj our font partie des ennemis traditionnels du pharaon, que l’on appelle les Neuf Arcs.

Dans l’histoire de l’Égypte ancienne, ni les textes, ni l’archéologie n’ont pu résoudre une énigme tenace : l’identité d’un peuple portant le nom de Haou Nebout. Les textes tardifs (époque gréco-romaine) utilisent ce nom pour parler des Grecs, alors que dans beaucoup de traductions, haou nebout = grecs ! Mais Lucien Basch en 1976 apporte un élément définitif : nebout signifie corbeille et haou, « ceux qui sont dans ». Bref, on parle d’embarcations et de personnes prenant place dans des corbeilles flottant sur de l’eau. Il faudrait y voir un des peuples primitifs du delta du Nil…

Une stèle découverte au large de Canope, jadis dressée dans la cité de Thônis, aujourd’hui sous les eaux, a jeté un nouveau doute. La stèle se dressait, dixit le texte, à la bouche du ouadj our des Haou Nebout. Elle date du roi Nectanebo I (vers 380 av. J.-C.). Si on prend la traduction des textes tardifs, la stèle se dressait à la bouche de la mer des Grecs, donc la Méditerranée. C’est la traduction généralement admise. Mais si on reprend l’analyse de Vandersleyen, il faudrait plutôt y voir « le grand vert des Haou Nebout », donc le pays, les terres (= le delta) des Haou Nebout (= peuple du delta). Ce qui change tout ! Un autre peuple, tout aussi mystérieux que les Haou Nebout, surgit dans le dossier ouadj our : les Rekhyt. Il faudrait les identifier à un peuple du delta (Alexandrie Nibbi). Mais l’association entre les deux mots est rare.

On navigue sur ouadj our !

Cela ne fait aucun doute, et les textes le disent parfaitement, qu’il s’agisse de la mer ou du Nil. Mais la traduction de ouadj our par mer indique que les Égyptiens possédaient une forte et puissante flotte, des navires de haute mer. Ils possédaient donc des marins expérimentés. En prenant cette option, on élargit considérablement l’importance de la flotte égyptienne. Elle sillonnait la Méditerranée jusqu’en Syrie, toute la mer Rouge. Mais si ouadj our est réduit à la traduction nilotique, dans un contexte purement égyptien, la géographique égyptienne change radicalement et on contracte la marine égyptienne au seul Nil ! Et cela est en totale contradiction avec ce que l’on écrit et lit depuis 150 ans !

Les textes préviennent aussi des dangers de ouadj our, les naufrages n’étaient pas rares, ni les tempêtes. Aujourd’hui encore, le Nil peut s’agiter dangereusement et provoquer des naufrages de grands navires.

Le problème spécifique de Pount lié à ouadj our

Le pays des dieux, Pount, dont la localisation n’est toujours pas connue, est parfois lié à notre ouadj our. Et comme nous avons l’habitude de le traduire par mer, on en déduit donc que les expéditions allant à Pount passaient par la mer… Or, nous avons vu plus haut que ouadj our n’est pas la mer ou alors à de très rares exceptions.

Pount serait une vaste région ayant possiblement un aspect maritime et nilotique. Jean Vercoutter plaçait Pount non loin du pays de Yam, soit auprès la 3e cataracte (Soudan). L’aspect nilotique pourrait être confirmé par : « préparer le camp de l’envoyé royal avec son armée sur les coteaux d’encens de Pount, sur les deux côtés de ouadj our, pour recevoir les grands de ce pays » (Vandersleyen, Ouadj our, p. 203, texte n°59, texte de Deir el-Bahari, temple d’Hatshepsout). Ici, les deux côtés de ouadj our seraient les rives du Nil. Une nouvelle source découverte dans la tombe de Sobenakht, dans la nécropole d’ElKab, dit que les Nubiens ont mené une campagne militaire contre la ville (durant la XVIIe dynastie), soutenus par des alliés dont le pays de Pount ! Si la traduction est correcte, cela pourrait être indiquer que Pount se situe près de la Nubie antique, et que les dirigeants de Pount entretenaient des relations avec le puissant royaume de Kerma. Agnès Cabrol (Amenhotep III, p. 402-405) écrivait pour sa part que Pount s’étendait de la Ve cataracte jusqu’à la mer Rouge  (du nord de l’actuel Port Soudan jusqu’aux environs de Djibouti). Cela ne résout pas réellement notre problème.

Si on doit croire la description faite de l’expédition de Ramsès III, la flotte égyptienne au retour accoste au gébel de Coptos pour charger les marchandises sur des ânes et des hommes puis les acheminer au port de Coptos pour les embarquer dans d’autres navires. Notons tout de même que la traversée entre la côte de la mer Rouge jusqu’à Coptos ne va pas sans problème d’organisation, de ravitaillement en eau. Le transport d’arbres à encens dans un désert ne doit pas être une mince affaire et ces arbres doivent être relativement fragiles. Une indication dans le texte d’Hatshepsout précise qu’Amon dit qu’il faut envoyer l’expédition sur terre et sur mer. Si l’expédition se déroule par mer, cela peut se comprendre. Il faut que la troupe traverse le désert pour rejoindre le port en mer Rouge. Pour Vandersleyen, le gébel de Coptos ne serait pas à situer au bord de la mer Rouge mais plutôt du côté de la vallée du Nil.

Cette expédition de Ramsès III est intéressante. Elle est connue par le papyrus Harris. Ils (= Égyptiens) naviguaient sur des navires menesh. Au retour, les navires ont accosté au désert (ou à la montagne) de Coptos. Les marchandises ont été déchargées pour être portées sur d’autres navires afin d’acheminer le contenu par le Nil à différentes villes d’Égypte. Cette expédition soulève deux problèmes principaux : la grande eau inversée et la montagne de Coptos. Dans la description du papyrus Harris, il y a une phrase importante : pa ym âa n mou qed. Notons deux mots essentiels : ym (ou yam) et mou-qed. Le premier est traduit par mer et quant au second, on veut y voir le fleuve Euphrate. Cette phrase évoque la grande eau inversée (mou = eau, qed = qui tourne). Ici, il faudrait comprendre l’interprétation suivante : yam, que l’on traduit par mer ne signifie pas la mer mais l’eau du fleuve (= Nil). Mou-qed désigne la partie du cours du Nil s’écoulant du nord-est au sud-ouest (entre les 5e et 4e cataractes). Sur une carte, on constate effectivement une brusque inversion du fleuve, ce qui a dû marquer les Égyptiens. Pourquoi l’Euphrate, car ce fleuve coule à l’envers du Nil, du nord vers le sud ? Durant de nombreuses années, on voyait en yam mou-qed « la grande mer de l’eau inversée ». Certains ont voulu voir dans le mot yam l’océan Indien (le golfe Persique où débouche l’Euphrate en fait partie). Durant des années, l’expression mou-qed désignait l’Euphrate. Puis durant les années 1970, l’attitude a changé en y voyant la mer Rouge, sans pouvoir expliquer le sens de l’eau inversée ! Or, plusieurs textes du Nouvel Empire parlent d’une région nubienne nommée mou-qed ! Par conséquent, on peut comprendre la phrase pa ym âa n mou qed par « les navires égyptiens ont navigué dans le grand fleuve de l’eau inversée (ou dans la grande eau inversée) ». Donc, si on suit cette transcription, on en déduit que le voyage allant vers Pount est passé par le Nil, au-delà de la 4e cataracte (et donc au-delà du mou-qed).

Conclusion

Ouadj our demeure un thème sensible en égyptologie que peu d’égyptologues veulent aborder et encore moins discuter. La vision ouadj our = mer reste largement admise malgré les évidences, les incohérences que Claude Vandersleyen met en lumière depuis plusieurs décennies. Hormis quelques exceptions, le ouadj our ne signifie pas la mer mais des notions d’inondations, de terres inondables, du Nil. À vous de vous faire une opinion en lisant les ouvrages de l’égyptologue belge.

 

Bibliographie

Claude Vandersleyen, Ouadj our un autre aspect de la vallée du Nil, « Connaissance de l’Égypte Ancienne » n°7, 1999, Éditions Safran, Bruxelles.

Claude Vandersleyen, Le delta et la vallée du Nil le sens de ouadj our, « Connaissance de l’Égypte Ancienne » n°10, 2008, Éditions Safran, Bruxelles.

Précisions : nous n'avons pas pris en compte ici les récentes découvertes en Mer Rouge de Pierre Tallet et de son équipe. Jean Yoyotte était fortement opposé à cette vision et la découverte de la stèle de Thônis par Franck Goddio près d'Alexandrie était pour lui une preuve de son interprétation. Ouadj our méritera courant 2013 la publication d'un nouvel article.

 

 

Commentaires

J'ai examiné tous les

J'ai examiné tous les enregistrements connus terme Wad- wr , et il n'y a rien vigueur contradictoire pense vraiment que c'était un nom unique paire Nil Son utilisation généralisée était de décrire l'océan , un synonyme de Nun , le grand océan entoure tout le monde et couvre toutes les eaux , salées et sucrées , y compris le Nil , bien sûr, et également les eaux de tous les lacs .

Wad- wr est la principale source d'eau d'où émanent toutes les eaux . S'applique donc dans presque tous les cas et des contextes . Ainsi, le Wad- wr est l'océan qui entoure le monde partout, et est donc la mer Rouge , est la mer Méditerranée , et la mer de l'Ouest (Atlantique ) , et le Nil et le grand lac Fayoum .

Donc tout le monde est bon , donc , qui ont abouti à un certain contexte et la mer très claire et précise , que ceux qui pensent qu'ils doivent renvoyer le Nil ou une lacune dans le Fayoum , dans d'autres contextes .Il n'ya pas de problème . Aucune énigme . Sencillamene le Wad- wr est le Grand Bleu ou Vert , Bleu, Vert (une gamme de couleurs allant du bleu au vert ) et est le grand océan primordial d'où émanent toutes les rivières, les mers et les lacs .

Ce que je ne comprends pas comment une chose si facile à peribir , quelque chose que je pourrait facilement voir que cn examine toutes les demandes et de contextes , n'a pas été pro égyptologues de adevrtido et combattre discursiones absurdes . Lorsque la solution est simple .

Cordialement,

Georgeos Diaz- Montexano

www.GeorgeosDiazMontexano.com

En effet, le sujet peu

En effet, le sujet peu sembler complexe et soulever des interrogations... si l'on se penche dessus avec notre mode de pensée!

Oui, nous, marquons une nette différence entre un étang, lac, rivière, fleuve, mer, océan... mais quand était-il des Egyptiens?

L'expression Ouadj Our, joue sur plusieurs mots et plusieurs significations. Ouadj (w3d) est aussi le mot pour amulette, ou plutôt quelque chose qui protège, qui est bénéfique donc (même racine que w3d.t : ouadjet). Our est ce qui est grand, qui a de l'importance (dans sa taille ou sa fonction), âis c'est également le mot pour  hirondelle... qui migre depuis le grand nord et traverse la méditerranée avant d'arriver en Afrique du nord.

D'ailleurs utiliser le crocodile comme exemple, montre bien la différence de point de vue et de codification des Egyptiens, qui le consideraient comme un poisson. Ou plutôt un animal qui vit principalement dans l'eau.

Ainsi Ouadj our peut signifier une étendue d'eau importante. Qui a connu le nil lors d'une de ses crues sait à quel point le fleuve se transforme en véritable mer. Lorsqu'Akhenaton dans son palais d'Armana voit une mer, il voit tout simplement le nil en crue.

Par extension, tout étendue d'eau importante peut être considéré comme source de vie par un  Egyptien (à raison d'ailleurs), qu'il s'agisse du Nil, de la mer Rouge ou Méditerranéene. D'ailleurs, qui a déjà été au nord du delta ou même sur les rives du Sinai, a déjà vu la couleur turquoise-VERTE que prend l'eau de la mer (qui est dû entre autre à la présence de coraux foisonnants de vie).

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